• No et Moi - Delphine De VIGAN

    "Moi je m’en fous pas mal qu’il y ait plusieurs mondes et qu’il faille rester dans le sien. Je ne veux pas que mon monde soit un sous-ensemble A qui ne possède aucune intersection avec d’autres, que mon monde soit une patate étanche tracée sur une ardoise, un ensemble vide."
    Les livres"Moi je m’en fous pas mal qu’il y ait plusieurs mondes et qu’il faille rester dans le sien. Je ne veux pas que mon monde soit un sous-ensemble A qui ne possède aucune intersection avec d’autres, que mon monde soit une patate étanche tracée sur une ardoise, un ensemble vide."

    "Certains secrets sont comme des fossiles et la pierre est devenue trop lourde pour la retourner. Voilà tout"

    "La violence est ce temps qui recouvre les blessures, l'enchaînement irréductible des jours, cet impossible retour en arrière."


    "Il s'agit d'un livre qui, bien qu'extrêmement facile à lire, a des répercutions longues et c'est pourquoi, je crois, j'avais choisi de le partager. Ai-je su le dire ce jour-là, avoir les mots justes? Ai-je réussi à exprimer cette émotion née de la lecture et ressentie longtemps encore après?
     Cette histoire d'amitié et d'amour ( qui, tout au long du livre , ne se déclare pas)... la vanité des choses...le monde qui continue à tourner malgré tout... l'écart entre nos désirs et la réalité des choses... la force de l'amitié... un livre à la fois léger, plein d'humour et très fort. Un livre dans lequel j'ai malheureusement trouvé 2 fautes de français, ce qui a un peu gêné ma lecture mais ne m'a pas empêché de l'aimer... un livre qui s'intitule : No et moi, écrit par Delphine de Vigan et que j'ai offert, aussitôt lu, à deux de mes enfants.

    Un passage, au hasard... :

    " Quand j'étais petite je voulais être un feu rouge, au plus grand carrefour, il me semblait qu'il n'y avait rien de plus digne, de plus respectable, régler la circulation, passer du rouge au vert et du vert au rouge pour protéger les gens. Quand j'étais petite je regardais ma mère se maquiller devant le miroir, je suivais ses gestes un à un, le crayon noir, le rimmel, le rouge à lèvres, je respirais son parfum, je ne savais pas que c'était si fragile, je ne savais pas que les choses peuvent s'arrêter, comme ça, et ne plus jamais revenir."
    "Je me suis retournée pour lui faire un petit signe de la main, elle est restée là, à me regarder partir, ça m’a fait de la peine parce qu’il suffisait de voir son regard, comme il était vide, pour savoir qu’elle n’avait personne pour l’attendre, pas de maison, pas d’ordinateur, et peut-être nulle part où aller.".... écrit Isabelle.


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